Bon 1er Mai !

 

Dans le doux éclat du mois de mai,

Le muguet s’éveille, discret et léger,

Ses clochettes blanches, comme un secret,

Offrent un parfum d’amour et de paix.


Au matin, il danse dans la brise,

Symbole de bonheur, de douce surprise,

Un petit cadeau de la nature,

Pour porter chance et tendresse pure.


Que chaque fleur, dans son humble beauté,

Apporte joie, sérénité,

Et que ce muguet, en ce mois si cher,

Ravive nos cœurs, nos rêves sincères.










Joyeuses Pâques !

 

Cette année, j’ai décidé d’être raisonnable avec le chocolat…

Mais le chocolat n’a pas décidé d’être raisonnable avec moi !














Le Lac des Deux Âmes

 

Dans le doux reflet d’un lac argenté,
Les cygnes glissent, majestueux et légers,
Leurs plumes blanches, comme un voile de soie,
Dansent au gré du vent, sous le ciel en émoi.


  • Ballerines en tutu, sur la scène de la vie,
    Évoquent la grâce, la beauté infinie,
    Leurs pas délicats, comme un souffle d’été,
    Rendent hommage aux cygnes, en leur légèreté.

    Sous les étoiles, la nuit s’éveille,
    Les cygnes s’enlacent, dans une danse vermeille,
    Les ballerines, en écho, s’élancent et tournent.


    Dans ce ballet, la nature et l’art,
    Se rejoignent en un souffle, un doux départ,
    Cygnes et ballerines, unis par le destin,
    Chantent la beauté, d’un monde serein.

IA






L'Enfance

 

Qu’ils étaient doux ces jours de mon enfance
Où toujours gai, sans soucis, sans chagrin,
je coulai ma douce existence,
Sans songer au lendemain.

Que me servait que tant de connaissances
A mon esprit vinssent donner l’essor,
On n’a pas besoin des sciences,
Lorsque l’on vit dans l’âge d’or !

Mon coeur encore tendre et novice,
Ne connaissait pas la noirceur,
De la vie en cueillant les fleurs,
Je n'en sentais pas les épines,
Et mes caresses enfantines
Étaient pures et sans aigreurs.

Croyais-je, exempt de toute peine
Que, dans notre vaste univers,
Tous les maux sortis des enfers,
Avaient établi leur domaine ?

Nous sommes loin de l’heureux temps
Règne de Saturne et de Rhée,
Où les vertus, les fléaux des méchants,
Sur la terre étaient adorées,
Car dans ces heureuses contrées
Les hommes étaient des enfants.

"Gérard de Nerval"